Mes axes de recherche

La notion de transmission transgénérationnelle et intergénérationnnelle, le secret de famille
 
Ces recherches ont pour but de mettre en évidence la place de la transmission transgénérationnelle et intergénérationnelle dans l'infertilité. Le secret de famille peut-il être au centre de l'incapacité de procréer ? Nous nous sommes intéresser à la place de l'enfant comme passeur de relais du générationnel.
 
Mes travaux se sont nourri des observations et expérimentations effectuées dans un service de procréation médicalement assistée en CHU. Ils ont pour base théorique les travaux de Fenrenczi (1932), de N. Abraham et M. Torok (1978) sur les notions de fantôme et de crypte, de Serge Tisseron (1985 à 1996), de Sylvie Faure-Pragier (1997) et de Monique Bydlowsky (1997).
 

Intersubjectivité, corporéité et construction de l’espace psychique
(notion d'image du corps individuel et familialnotion d'habitat en termes de représentation psychique de l'image du corps familial)
 
Ces recherches ont abouti à l'écriture d'une thèse sous la direction du Pr. Patrice Cuynet soutenue publiquement et qui a été réconpensées par l'attribution du grade de Docteur (Patrice CUYNET, Professeur de Psychologie à l'université de Franche-Comté ; Denis MELLIER, Professeur et Directeur du laboratoire de Psychologie à l'université de Franche-Comté ; Philippe ROBERT, Professeur de Psychologie à l'université de Paris Descartes, Paris V, Rapporteur ; Ouriel ROSENBLUM, Professeur de psychologie à l'université Denis Diderot, Paris VII, Rapporteur ; Perla SERFATY GARZON, Professeur de Sociologie à l'univertité de Strasbourg et Montréal).
 
La conception de la maison en tant que corps familial fait son apparition en 1957 dans La poétique de l'espace de Gustave Bachelard où il présente la maison comme le coprs du rêveur et ses parties. En 1966 C. G. Jung dans Ma vie évoque sa relation avec son habitation en le décrivant comme une forme maternelle. Isidoro Barestein (1976) est le premier à mettre en avant l'intérêt de l'habitat comme "peau réelle ou fantasmée de la famille". Alberto Eiguer en 1983 développe le concept "d'habitat intérieur" comme peu consolidée du corps familial. Cette conceptualisation de la maison en tant que corps familial s'appuie sur les concepts autour de l'image du corps familial qui prend naissance dans la notion d'image du corps (P. Schilder, 1923) et de Moi-peau (D. Anzieu, 1985).
 
L'objectif de cette recherche universitaire était de disserter sur les différences qui peuvent subsister dans le type d'investissement psychique de l'habitat entre les familles françaises et américaines.
 
L'une des hypothèses centrales de cette recherche nous laisserait penser qu'il y aurait une différence dans la structuration de l'image du corps familial entre les familles françaises et les familles américaines.
L'autre hypothèse centrale est que d'un point de vue prototypique les maisons américaines repondraient à un mimétisme de type proteiforme, alors que les maisons françaises présenteraient un mimétisme de type cryptique.
 
Pour cette recherche je me suis appuyé sur des bases théoriques cliniques d'ordre psychanalytiques du groupe et de la famille notamment avec les notions d'organisateurs du groupe (D. Anzieu 1975), d'appareil psychique familial (A. Ruffiot 1979) et d'organisateur de la vie inconsciente familiale (A. Eigeur 1984). J'ai aussi tenté de faire état des principales théorisations autour du lien et de la transmission, ainsi que de l'image du corps individuel et familial avec les concepts de Moi-peau, de pare-excitation (D. Anzieu 1985).

http://psychologie.univ-fcomte.fr/index.php?id=article_7183_29_1&HideMenu=2
 
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